La BUA sur Facebook 3/3
Suite et fin de l’utilisation de Facebook à la BUA (après les premier et deuxième billets).
Nos pages poursuivent leur chemin. Nous n’avons toujours pas subi de désabonnements massifs (79 sur les 2 pages depuis leur publication). Et apparemment, nos publications régulières ne lassent pas trop nos fans, moins de 5% nous ont masqué de leur fil d’actualité (mais combien connaissent cette fonctionnalité?).
Fan=usager ?
Beaucoup se pose la question de la valeur du fan. Est-ce qu’un fan vaut un usager ? Est-ce qu’un fan-maître de conférence compte double ? Est-ce qu’on peut rapprocher le fan du visiteur unique de nos sites web ? Tout pousse à croire que nous n’avons pas encore trouver la bonne case pour le fan. Après le lecteur, l’inscrit, l’emprunteur, l’habitué, n’assisterions-nous pas à l’émergence d’une nouvelle espèce d’Homo Bibliothecus ? Le fan. Et par extension, les fanpages dépoussièrent le vieux concept de l’Association des amis de la bibliothèque (le côté financier en moins).
Le fan peut très bien n’avoir jamais mis les pieds dans la bibliothèque ou utilisé les services en ligne, le fan n’est peut-être pas un être humain. Le fan est une entité disposant d’un compte Facebook qui a manifesté à un moment donné un intérêt (aussi succinct et futile soit-il) pour notre établissement.
Alors, qui sont nos fans ? Pour le moment, on n’en sait rien. Ou plutôt, on ne le sait pas précisément. Les stats indiquent uniquement la tranche d’âge et l’origine géographique déclarée dans FB. Un rapide survol de la liste de fans montrent une grosse majorité (70, 80% ?) de jeunes gens : étudiants de ou hors Université d’Angers, alumnis, extérieurs, lycéens. On trouve également des BDE (bureaux des étudiants), des sociétés locales, des prestataires de service pour bibliothèques, des syndicats étudiants, des organismes publics locaux, des bibliothèques et des bibliothécaires.
Peut/Doit-on comptabiliser les fans ?
Dans la mesure où la présence de la BU sur Facebook (et sur les réseaux sociaux en général) réclame du personnel, du temps et un minimum d’organisation, cette activité devrait être comptabilisée. Reste à savoir comment.
Le groupe Afnor qui planche sur les statistiques internationales de bibliothèques (auquel je participe) a évoqué ce nouveau champ lors de réunions et a proposé l’ouverture d’une réflexion sur de nouveaux indicateurs au SC8. La proposition n’a pas trouvé d’écho favorable et s’est confrontée à d’autres chantiers plus importants. Si la présence des bibliothèques sur les réseaux continue de croître, le sujet sera forcément remis sur le tapis un jour ou l’autre.
Et maintenant ?
A l’aube d’entamer une nouvelle année universitaire, on ne sait pas encore comment vont se comporter nos fans. Vont-ils se désabonner, parce que sortis de l’université ou partis d’Angers ? Les primo-arrivants seront-ils au rendez-vous ? On devrait le savoir rapidement.
Concernant nos pages FB, plusieurs points sont à améliorer : gestion et promotion des « pages satellites » (Galerie 5, ubib.fr), meilleure intégration des pages dans nos sites (site web, blog), trouver les bonnes applis pour diffuser images et vidéos.
Et surtout, ne pas se limiter à Facebook, explorer tous les réseaux, exploiter leurs spécificités, être présent partout.
Sur le dernier paragraphe, « Et surtout, ne pas se limiter à Facebook, explorer tous les réseaux, exploiter leurs spécificités, être présent partout. », je persiste à penser que Copains d’avant pourrait être intéressant à investir pour la bib (mais je ne sais pas comment et je ne sais pas si c’est une bonne idée).