Libqual+ – Où on évalue l’évaluation
Le consortium Libqual Canada 2007 a publié son rapport final (pdf en anglais), coordonné par Sam Kalb, assessment librarian de la Queen’s university library.
D’après ce que j’ai compris, Sam Kalb a joué le rôle de super-SAV Libqual pour le consortium canadien (54 établissements tout de même).
A l’issue de la campagne 2007, un questionnaire a été envoyé aux participants pour établir un bilan des expériences et envisager de possibles développements. Vous trouverez les résultats de l’enquête ici, les commentaires sont parfois plus instructifs que les chiffres.
Ce que je retiens :
– l’existence du consortium Libqual Canada est fort appréciée. La coordination générale est bien notée autant pour la qualité que pour la rapidité des réponses.
– l’expérience Libqual en vaut la peine.
– plus de 90% des répondants souhaitent réitérer l’expérience dans le cadre du consortium. Les indécis mentionnent comme obstacle l’écart minimum entre chaque enquête (3 ans) ou les spécificités de leur établissement (bibliothèques gouvernementales).
– on perçoit un grand intérêt des participants pour une version allégée de Libqual+ (« Libqual Lite »), mentionnée par Martha Kyrillidou lors de la conférence du consortium canadien en octobre 2007. Cette version pourrait améliorer le taux de réponse. Ciblée sur une dimension (Library as place, Information control ou Affect of service), elle pourrait s’insérer entre deux enquêtes « standards ».
– La difficulté à reconnaître son établissement dans les modalités de réponse proposées revient souvent. On note plusieurs demandes de personnalisation des catégories. Ce problème a également été rencontré lors de l’adaptation du questionnaire pour les universités et grandes écoles francophones européennes.
– Le besoin d’explorer d’autres moyens de communication pour répondre à l’enquête se fait sentir. Bientôt, Libqual+ sur ton portable ?
Pour conclure, je pense que le rôle de coordonnateur pour ce genre d’expérience est indispensable, d’autant plus quand l’enquête débute tout juste comme en France et en Suisse. Le succès de l’implantation de Libqual+ chez les francophones européens dépend, selon moi, des dispositifs dont on voudra bien se doter pour accompagner et évaluer l’expérience.
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